C’est à la fois l’heure des grands nettoyages de printemps, et celle où la nature se réveille. Deux rendez-vous simultanés qui incitent les jardiniers à se munir de pelle, de râteau et de pioche pour aller s’occuper leur pré carré. Mais c’est aussi le moment où il est bon de se faire une petite piqûre de rappel concernant les feux de déchets végétaux.
Interdit toute l’année
Même si la pratique est courante, notamment en zone rurale, brûler dans son jardin un tas de branches, de feuilles est tout à fait illégal. Et ce tout au long de l’année. « Au regard du code de l’environnement, les déchets végétaux sont assimilés aux déchets ménagés. On croit que cela ne pollue pas mais c’est faux. C’est pour ces raisons environnementales que depuis 2011, une circulaire interdit cette pratique tout au long de l’année », explique Vincent Moog, de la défense et de la protection civile.
Les paysans peuvent obtenir des dérogations à cette réglementation, en raison de leur profession et de leur exploitation. Les autres risquent une amende de 450 euros.
Le début du printemps est une période sensible pour ce type d’incendies, en raison d’une végétation et d’un sol secs à la sortie de l’hiver.